Les jeunes se battent pour survivre

Par Deborah Senior, L'action Jeunesse, jeune journaliste

Lors d'une entrevue, M. Abdou K. Ouedraogo, secrétaire général d'une ONG au Burkina Faso, a mentionné la priorité du reboisement pour son pays. Cette ONG, l'Association nationale d'action rurale, travaille beaucoup afin de conscientiser les jeunes face à l'environnement En effet, 100 à 300 jeunes participent au reboisement de leur région en plantant des arbres. Aussi, ils invitent les jeunes du monde entier à participer aux activités de reboisement.

Les stratégies de conservation environnementale tendent à se globaliser. M. Ouedraogo dit qu'il y a trois catégories de groupes de jeunes au Burkina Faso soient : 1) les jeunes qui informés lisent les journaux et ont accès aux médias; 2) les jeunes qui ne vont pas à l'école devraient être éduqués afin qu'ils comprennent d'abord leurs propres problèmes et par la suite ils seront plus aptes à parler des problèmes extérieurs; 3) les jeunes qui sont informés mais qui ne s'intéressent pas aux problèmes environnementaux.

Pour que tous les groupes de jeunes soient bien informés et conscientisés, il faudrait adapter une approche éducative qui tient compte de leur réalité. Actuellement, les jeunes sont préoccupés par le manque d'emplois. Comme le dit si bien M. Ouedra ogo "les jeunes se battent pour survivre". Ainsi, il est primordial, avant d'entreprendre des actions afin de sauver la planète, de trouver des solutions concrètes permettant un minimum de bien-être aux individus.

Les jeunes burkinais sont perplexes face aux recommandations environnementales des occidentaux quand ils sont témoins du gaspillage d'énergie et de la pollution engendrés par ceux-ci. Par conséquent, il faudrait que les jeunes burkinais développent leur propre relation avec la nature. L'ONG travaille fort pour changer cette mentalité. Les ONG devraient prioriser les petits projets environnementaux car ils sont plus spécifiques, plus faciles à gérer et il est plus facile d'évaluer leur succès.