Cas des Iles Galapagos
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Par Frédérick Venne, Environnement
Jeunesse
Pour célébrer les 25 ans du projet de l'UNESCO
(Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la
science et la culture) de protéger les sites
représentatifs de la Terre, le Centre du patrimoine mondial
a fait la promotion d'une nouvelle vision pour l'avenir, au
Congrès, jeudi dernier.
M. Michael Blimsreider a fait état de la situation dans un
site reconnu depuis 1978, du patrimoine de l'humanité :
l'Archipel des Galapagos. Ces iles volcaniques englobent deux
secteurs interreliés : le parc national et la
réserve marine des Galapagos.
Le parc national se situe à 1 000 km à l'ouest de
l'Amérique du Sud et couvre 8 000 km2 de territoire. En 25
ans, le nombre de visiteurs est passé de1 200 en 1969,
à plus de 46 000 visiteurs en 1994. Bien que
l'écotourisme soit une excellente source de financement
pour ce parc national, il engendre aussi un pression intense sur
le milieu naturel. Pour minimiser les impacts, le parc a
formé des guides-naturalistes, qui sont en permanence avec
les écotouristes, et a établi un réseau de
sentiers balisés à suivre durant leur visite.
La réserve marine couvre une superficie de 70 000 km2,
comprenant les eaux internes et une bordure, au pourtour de
l'archipel. Afin de gérer les richesses sous-marines, il a
fallu interdire la capture des langoustes et des concombres de mer
(invertébrés marins) par l'industrie, jusqu'à
l'an 2000.
Ainsi, des mesures radicales sont prises pour le maintien
intégral des ressources. Il faut continuer en ce sens et
toujours avoir à l'esprit ceci : quand l'économie
l'emportera sur l'écologie, il sera trop tard pour
s'inquiéter de l'avenir de nos sites naturels et de notre
propre survie.