Earth+5 / Terre+5

Le bulletin du Canada: Qu'est-ce que les Canadiens pensent present de l'Agenda 21 et du changement de l'environnement ?

Par Ron Duerksen & Megan Martin

Au premier Sommet de la Terre, il avait été convenu qu'en 1996, chaque gouvernement qui avait signé l'accord pour faire des changements écologiques aurait fait la majorité du travail et aurait, de façon précise, établit des contacts avec les communautés. En d'autres mots, tout aurait du être en marche.

Au Canada, jusqu'à maintenant, on a entamé sept programmes inspirés des initiatives de l'Agenda 21 Locale.

Mark Fisher est un jeune homme qui travaille avec le Réseau de l'environnement (RCE). Il a peur que le gouvernement canadien suit un ordre du jour d'entreprise lorsqu'il est question d'environnement. Faire de l'argent et s'assurer que les grosses compagnies soient contentes est plus important.

Souvent, les groupes écologiques n'ont pas le support financier des grosses compagnies et n'ont pas le financement nécessaire pour se faire entendre. «Les groupes écologiques ne peuvent payer pour les médias, ils ne peuvent payer pour l'évaluation de l'environnement» dit Fisher. Ainsi, Fisher croit que ces groupes ne peuvent rejoindre les personnes. Fisher croit que pour être en mesure de financer les projets écologiques, les compagnies qui exploitent l'environnement doivent être taxées et punies.

Victoria Gagnon, directrice générale du Ontario Centre for Environmental Technology Advancement est d'accord : «Nous devons encore élaborer des politiques qui encourageraient les compagnies à développer des solutions elles-même. Par exemple, [même si] renforcer la technologie écologique est un grand accomplissement, lorsqu'une usine résout son problème elle gagne un avantage compétitif. Mais à cause de cela, l'usine hésite à partager cette solution avec ses compétiteurs.» S'il y avait des bénéfices pour les compagnies lorsqu'elles partagent leurs solutions, elles seraient plus portées à les partager.

Judy Walker, de Toronto est la directrice du Membership and Commission Services of the International Council for Local Environmental Initiatives. Elle est désillusionée par les actions prises particulièrement au sujet de la pollution de l'air. "Au lieu de réduire les émissions, nous les avons en effet augmenté. Cependant certaines municipalités ont fait du progrès. Par exemple à Toronto, ou l'Accord de Toronto a été établie pour l'action au niveau local, ils ont récemment suivi de près les progrès et la ville de Toronto a réduit les émissions de 3% selon les taux de 1990. Si ceci pouvait être accompli partout au Canada, ça aiderait le gouvernement du Canada à répondre à ses objectifs."

Internationalement, le Canada est le chef de file. "Cette année, le Canada est l'hôte de l'assemblée ministérielle de l'APEC... l'action principale que le Canada propose à l'APEC est que ces économies double le nombre de communautés locales qui mettent en pratique l'Agenda 21... les 18 économies sont d'accord mais il faut un mécanisme pour mettre ça en pratique."

François Blain de l'Association canadienne des pâtes et papiers croit que l'industrie forestière dans quelques aspects donne une exemple principale d'une histoire canadienne couronnée de succès.

"Le Canada se tient bon en fait de performance sur le côté écologique... nous avons un record au Canada : 4.5 millions de tonnes de papiers recyclés l'année dernière qui représente 45% de tous le nouveau papier fabriqué. Nous avons récemment lancé un guide de recyclage qui va aider les fournisseurs de matériaux recyclés à rencontrer ceux qui sont intéressés à acheter ces matériaux. Beaucoup de compagnies sont en train de mettre en pratique un programme de biodiversité qui va répondre à la convention proposée sur les forêts."

Fiona Heald, de la Canadian Youth Round Table, est la représentante jeunesse des ONG dans la délégation canadienne. Heald est certaine que le Canada sera en mesure d'être une développeur durable aux discussions du Sommet de la Terre +5. " En fait la participation des jeunes, je crois qu'ils on très bien réussi. Il [le gouvernement] a créer la National Youth Round table, je ne sais pas s'il y a d'autres pays qui ont fait la même chose. La table ronde donnera des conseils directement au ministre. En plus nous allons aussi donner des conseils aux fonctionnaires seniors."

En ce qui concerne les influences sur les discussions du Sommet de la Terre+5, Heald est confiante que les jeunes vont avoir une grande influence, et elle a été inspiré par les procédés préparatoires. "Nous allons avoir un vrai impact sur les décisions. Nous allons amener à ce que nous entendons et nous allons en venir à un concensus -- si quatorze personnes aussi différentes que nous peuvent venir à un concensus, il y a de l'espoir."

tgmag@tgmag.ca

© 1997 - TG Magazine / The Students Commission
© 1997 le magazine TG / la Commission des étudiants

Disclaimer/Démenti