Le Sommet Planète Terre+5 à New York offre la chance à toutes les personnes en tant que de dépositaires de l'environnement d'évaluer le progrès que nous avons fait en ce qui a trait à la création de projets pour le développement durable. Partout au monde, des thèmes communs sont vus comme des facteurs définitifs pour les projets de développement durable. Selon plusieurs gens, les communautés qui sont les plus efficaces en fait de développement durable sont les communautés où la prise de décision est inclusive plutôt qu'exclusive et, où les participants ou les "dépositaires" sont des membres de la communauté. À Cusco au Pérou, par exemple, lors d'une évaluation du Jocchoc River Basin Jurisdiction, un projet de reconstruction de terrace, un évaluateur écrit : " Un projet appuyé par la partication locale devient un bon outil. Les communautés vont vouloir entreprendre un projet terre-à-terre qui respecte les réalités locales. Un projet encourage les gens si, à court terme, il produit des résultats concrets, des augmentations de salaire et une amélioration du niveau de vie." (site du Sommet de la terre/rapports de progrès/Pérou). Ceci signifie éliminer l'idée qui veut que le gouvernement impose l'agenda pour le développement et qu'il introduise une nouvelle sorte d'action qui amène les membres de la communauté sur le champ d'action en tant que décideurs et participants au développement. Beaucoup croit que créer un environnement qui encourage le développement durable au niveau communautaire est important pour la durabilité. Un exemple de cet encouragement est de créer un accès plus juste à ce qui existe aujourd'hui. Quand les personnes ont les besoins nécessaires à la vie, ils ont un accès plus juste aux outils qui servent à devenir des joueurs actifs dans le développement. L'éducation, par exemple, donne la chance aux gens de contribuer aux projets de développement durable car ils sont au courant des problèmes et possèdent les outils tel que la technologie pour les affronter. Au niveau international, les activistes, le gouvernement et les dépositaires communautaires du Sud (les pays qui ont une population nombreuse et qui n'ont pas accès aux choses essentielles de la vie) et du Nord (les pays qui ont une richesse industrielle comme le Canada, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Japon) commencent à s'apercevoir de la valeur intrinsèque de l'équité et du développement durable. Un défi au niveau international qui unit tous les pays participants est le problème de la production - les modèles de consommation, c'est à dire, le défi du niveau de vie. L'impact qu'ont les jeunes en tant que consommateurs partout au monde est vraiment impressionant. Lorsqu'on pense à tous les vêtements, la nourriture, la musique et les livres que nous achetons au cours d'une année, nous confrontons un des plus gros défi environnemental dont toutes les nations partagent. Les personnes partout au monde veulent relever le défi, celui qui veut que nous changions notre style de vie afin de réduire la consommation et le gaspillage. Les jeunes d'aujourd'hui se doivent de relever ce défi pour parvenir à la durabilité. Un des principaux objectifs dans le rapport de la Deuxième Session du Forum Jeunesse du Monde est d'encourager un plus grand engagement de la part des jeunes face aux styles de vie durable. Ainsi, les jeunes peuvent effectuer d'importants changements environnementaux sans attendre à ce que les gouvernements du monde les fassent pour nous. Ce défi nous demande de changer nos habitudes et de redéfinir notre vision d'un bon style de vie. Ceci nécessite un changement important dans notre vie. Ces thèmes ne sont que quelques thèmes communs qui ont été mis à la lumière par ceux qui ont participer aux différents projets depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992. Tout au long de la semaine prochaine nous allons parler aux jeunes des quatre coins du monde qui sont venus aux débats de Terre+5 et nous allons publier nos propres reportages au sujet du progrès au niveau international en fait de développement durable. |