BURKINA FASO
La Mission
À un moment bien spécial de l’histoire de notre monde, un groupe de garçons et de filles bien valeureux – avec l’aide d’adultes tout aussi valeureux – ont entendu une voix intérieure s’élever en dedans d’eux. Cette voix intérieure leur demandait : « Es-tu prêt à explorer de nouveaux horizons? Es-tu prêt à vivre un voyage inoubliable pour aller cerner, affronter et surmonter les obstacles, pour toi-même ainsi que pour d’autres garçons et filles? »
« Oui ! », ont répondu les garçons et les filles. « Oui ! Nous avons répondu à l’appel ; nous sommes dorénavant des Élus et Élues. »
Vous pouvez suivre nos progrès ici.
En tant qu’Élus et Élues de Burkino Faso nous avons identifié la Mission de notre Aventure,...
«Procurons un cadre d’éducation propre et sain à nos enfants.»
En tant qu’Élus et Élues, voilà ce que nous sommes...
«Certains sont des enfants travailleurs et d’autres sont des élèves. Même ceux qui sont élèves sont obligés de travailler pendant les vacances afin de pouvoir payer leur scolarité. Les travaux champêtres dominent dans tout ce que menons comme activités (repiquage de riz, labour, récolte, de riz, battage de riz, travaux domestique, apprentissage de métiers etc.)»
Cette Aventure est très importante pour les enfants de notre communauté parce que notre communauté...
«Avant l’arrivée du projet enfance épanouie dans notre communauté, le travail des enfants était une réalité observable dans les multiples activités ; les enfants peinaient dans les sites d’orpaillage, les carrières ; ils étaient exposés aux produits chimiques, dans l’agriculture, ils travaillaient accroupis dans des postures invalidantes, surtout dans le secteur informel, dans les rues.»
Le groupe de Base de Dapoya d’Ouagadougou
(Français)
1. La communauté :
Nous sommes les enfants et jeunes travailleurs du Burkina. Nous sommes organisés en structures provinciales réparties dans l’ensemble du Pays. Mais nous sommes aussi organisés en groupe de base qui anime dans les quartiers ou localités de différentes villes.
Nous allons vous présenter le groupe de base de Dapoya qui est l’un des groupes de base d’Ouagadougou. Le groupe de Base de Dapoya est dans une localité de plus de 650 000 habitants. La population est composée de beaucoup d’enfants travailleurs. Ces enfants et Jeunes travailleurs sont confrontés à de multiples problèmes ou figure en bonne place ceux de l’éducation. En effet, beaucoup d’entre eux sont non scolarisés ou déscolarisés, et d’autres sont confrontés aux pires formes de travail.
Dapoya qui fait partie des anciens quartiers d’Ouagadougou est bordé par le barrage. Un sentiment d’insécurité sévit dans la proximité du barrage. Cela est rendu plus expressif avec la présence de nombreux débits de boissons. Le faible pouvoir économique des parents, le développement de certaines pratiques (prostitution), la présence des sites d’orpaillage, la proximité avec des champs d’exploitation, le gout de l’aventure, l’accès au secteur informel …expliquent en partie cette situation de non scolarisation, de déscolarisation et de conditions difficiles de travail des enfants.
Nous EJT, conscients de cette trisse réalité, engagés pour notre cause, on s’ait organisé en de petits groupe (Groupes de base) au sein de notre environnement pour promouvoir d’avantage l’accès à l’éducation et proposer des solutions alternative aux pires formes de travail des enfants. Nous visons un monde où les droits des enfants sont plus respectés. Ceci est notre histoire.
2. Notre appel :
L’appel : Procurons un cadre d’éducation propre et sain à nos enfants
3. La représentation :
Afin de donner une représentation imagée à notre communauté, nous EJT, avions choisir le « CHEVAL »comme notre emblème. Le cheval fait partie de l’histoire de notre pays. En plus, il peut symboliser la liberté et l’espoir pour nous les EJT.
Pour marquer notre participation à cette activité, nous avons procéder à la pose (prise empreinte) de nos mains (à transmettre bientôt).
Le groupe de Base de Bama
(Français)
Cette quête/aventure est très importante pour les enfants de notre communauté parce que notre communauté est constituée de plusieurs ethnies venant d’horizon divers qui se battent pour sortir de la pauvreté. La population paysanne est la plus dominante et elle est analphabète. La principale culture est le riz. Mais on y cultive aussi le maïs, des patates… Il y a aussi quelques vergés qui sont exploités par des personnes aisées venant de la ville et qui emploient d’autres personnes tels que des enfants.
1. La communauté :
Il y a longtemps, un vieux chasseur Bobo fut saisi d’une grande soif. Alors qu’il cherchait à soulager sa soif, il rencontra un crocodile qui l’aida à retrouver un point d’eau. Après qu’il ait fini de boire le crocodile le conduisit à la croisée d’un chemin. Là, il décida de prendre congé du chasseur en lui disant qu’il pouvait dès cet instant se débrouiller pour continuer seul. Cela se dit en dioula "I bamba".
Le chasseur fini donc par s’y installer et donna le nom "BAMBA" à la localité. Cela donna par déformation BAMA.
Beaucoup d’ethnies cohabitent à BAMA: Mossi, les bobos, les samo, les bissa, les dagara, les peuls
BAMA est situé à 25 kilomètres de Bobo Dioulasso qui est la deuxième ville du Burkina Faso. Habité par une population de 200 000 habitants. C’est le chef-lieu de département du même. Bama abrite une Mairie, une préfecture, une gendarmerie, un poste de police, un dispensaire, 4 écoles de 6 classes, un lycée et un service départementale de l’action sociale.
L’activité principale est la culture du riz qui occupe la quasi-totalité de la population active.
La notion de Droit d’enfant est ignorée par la majeure partie de la population qui s’adonne à une utilisation constante de la main infantile dans les champs de riz. Cella expliquent la forte implication des enfants dans des travaux qui dépassent leur capacité et entrave la bonne poursuite de leur scolarité.
A Bama, beaucoup d’enfants sont obligés de travailler pour pouvoir subvenir à leur besoin. Parmi ces enfants on compte beaucoup d’enfants talibés qui sont dans des écoles coraniques informelles. Ils sont très souvent violenté (battu, travaux pénibles, injurié, marginalisé…) par leur maître coranique. Ils vivent de mendicité.
2. L’appel
En tant qu’Élus et Élues, nous sommes un groupe de 21 enfants dont 6 garçons et 15 filles constituant le groupe de Base pour participer à l’aventure. Nous sommes plus nombreux dans notre club, mais comme c’est les vacances certains sont absents. La plupart d’entre nous sont issus de familles pauvres. Certains sont des enfants travailleurs et d’autres sont des élèves. Même ceux qui sont élèves sont obligés de travailler pendant les vacances afin de pouvoir payer leur scolarité. Les travaux champêtres dominent dans tout ce que menons comme activités (repiquage de riz, labour, récolte, de riz, battage de riz, travaux domestique, apprentissage de métiers etc.) Depuis quatre ans nous travaillons beaucoup pour la protection des enfants dans notre communauté, grâce à l’appui de l’association Tié et de l’ONG.
3. La représentation du groupe
Afin de donner une représentation imagée à notre communauté, nous EJT, avions choisir le « CHEVAL »comme notre emblème. Le cheval fait partie de l’histoire de notre pays. En plus, il peut symboliser la liberté et l’espoir pour nous les EJT.
Pour marquer notre participation à cette activité, nous avons procéder à la pose (prise empreinte) de nos mains (à transmettre bientôt).
Association Munyu des femmes de la comoe
(Français)
Cette quête/aventure est très importante pour les enfants de notre communauté parce que notre communauté est constituée de plusieurs ethnies venant d’horizon divers qui se battent pour sortir de la pauvreté. La population paysanne est la plus dominante et elle est analphabète. La principale culture est le riz. Mais on y cultive aussi le maïs, des patates… Il y a aussi quelques vergés qui sont exploités par des personnes aisées venant de la ville et qui emploient d’autres personnes tels que des enfants.
1. Description de notre Communauté
Nous élu(e)s de l’association Munyu sommes issus des enfants de la région des Cascades au Burkina. Nous sommes principalement des agriculteurs et des commerçants implantés dans la partie Ouest du Burkina Faso, zone frontalière avec le Sud du Mali et le Nord de la Côte d’ivoire.
Notre région, la région des Cascades est subdivisée en 2 provinces, 3 communes urbaines, 17 départements, 14 communes rurales et 275 villages. Le chef-lieu de la région est Banfora situé à 62 km de la frontière de la Côte-d’Ivoire. La région compte une population de 531 808 habitants, soit 3,8% de la population du pays selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2006. Cette population est estimée en 2010 à 613 229 habitants et 739 497 habitants en 2015 selon un taux d’accroissement annuel moyen de 4,8%. Quatre grands groupes ethniques dominent dans la région : ce sont les Dioula, les Mossi, les Sénoufo et les Gouin. Mais l’on y rencontre également des Turka, des Blé et des Peulh. Le taux d’alphabétisation de 25,2% dans la région est inférieur à la moyenne nationale. La région regorge de potentialités agricoles, touristiques et minières.
Elle est réputée pour sa richesse et diversité culturelle et aussi pour ses conditions environnementales naturelles attrayantes. La région regorge de plusieurs sites touristiques dans ses deux provinces, dont les cascades de Karfiguéla, les dômes de Fabédougou, les forêts classées de Dida, Boulon, Koflandé, la réserve partielle de faune de la Comoe-Leraba.
A ceux-là s’ajoutent les champs de canne à sucre et les installations d’exploitation sucrière de la société sucrière de la Comoé (SOSUCO), les excavations de Tiékouna(Comoé), le lac de Tingrela, les falaises de Banfora et de Bérégadougou, les Pics de Sindou, les villages troglodytes de Négueni, le Mont Ténakourou culminant à 747m, le lac de Douna, le site à roussette de Lèra, les potières de Kawara, le village de Gnansogoni dans la Léraba.
L’orpaillage qui semble être le nouvel eldorado est en pleine expansion dans toutes les contrées de cette région.
En tant que élu(e)s nous vivons dans les villages de Nianiagara et de Dèguè Dèguè. Notre localité est confrontée à des risques de maladies liés à la mauvaise hygiène et une exploitation accrue des Enfants travailleurs, principalement dans les mines. A travers le programme Children Lead the Way nous développons des actions pour une meilleure scolarisation et nous luttons contre le travail des enfants.
2. L’Appel du groupe
Dans notre localité, les enfants sont déscolarisés au profit d’un travail indécent dans les sites d’orpaillage ou les travailleurs sont exploités et confrontés à des risques d’accident et aux maladies liées au manque d’hygiène. Nous lançons un appel qui aura pour objectif de réduire le nombre d’enfants travaillant dans les sites aurifères à travers des actions de sensibilisation.
Nous disons donc que « nous voulons assurer notre avenir en allant à l’école et ne pas servir de main d’œuvre pour les orpailleurs ».
3. La représentation du groupe
A transmettre bientôt...